Dans un monde où la conscience écologique et sociale est de plus en plus forte, toutes les marques veulent paraître engagées, éthiques, éco-responsables…. Bref, ça sent bon les valeurs sur tous les supports de communication et chacun veut montrer patte verte.
Mais comment faire la différence entre les entreprises qui veulent qu’on pense qu’elles sont responsables, et celles qui le sont vraiment ? Entre emballages kraft, communication « verte », valeurs durables, comment savoir qui joue vraiment le jeu, et qui se contente de bien le jouer ?
Parce qu’il ne suffit pas d’être vert pour faire du Cetelem être responsable, découvrons ensemble comment démasquer une vraie entreprise responsable d’une entreprise qui essaye de se faire bien voir.
C’est quand une entreprise essaye de se faire passer pour plus écologique qu’elle ne l’est réellement. L’idée ? Séduire les clients ou les consommateurs en surfant sur la tendance verte, sans pour autant adapter ses pratiques.
De plus en plus de labels se développent un peu partout. Et parfois, ils veulent tout et rien dire. Le but pour les entreprises ? Se donner “bonne conscience » par un label qui n’est là que pour faire joli. Il faut alors se poser les bonnes questions : qui délivre ce label ? Et sur quels critères ? Est-il reconnu à l’échelle nationale ou européenne ?
Les labels peuvent être mensongers, peu contraignants ou manquer de transparence, induisant ainsi le consommateur en erreur. En effet, avec la multitude de labels existants sur le marché, la confusion est rapidement faite entre un label sérieux et un label plus laxiste !
Les marques peuvent même créer sur mesure leurs propres labels à connotation éco-responsable, s’auto-vérifiant donc sans validation externe par un organisme indépendant.
Astuce : Plutôt que de se fier à un logo vert inconnu avec une feuille stylisée, mieux vaut s’appuyer sur des labels fiables comme :
– l’Écolabel européen pour les produits non-alimentaires (lessive, papier…)
– le label AB pour la nourriture
– le label Fairtrade / Max Gevelaar pour le commerce équitable
– le label GOTS pour les vêtements
– le label CAP RSE, démarche dans laquelle nous sommes actuellement
Un “vrai” label, c’est difficile à obtenir, c’est plusieurs critères, qui témoignent d’un réel engagement.
Ça ne s’obtient pas en cochant deux ou trois cases sur un formulaire, ça demande une vraie cohérence entre engagements affichés et pratiques internes, que ce soit en matière d’environnement, de conditions de travail, de gouvernance ou d’impact local.
C’est un processus long et exigeant, sur la durée. Ça se base sur des audits, des critères précis, mais c’est aussi ce qui en fait sa valeur ! Et pour nous, viser le label RSE par exemple, c’est plus qu’un objectif, c’est une preuve concrète de notre volonté d’agir, sur le fond comme sur la forme. On ne cherche pas juste à bien communiquer, mais à bien faire, et surtout, à le prouver.
Une communication responsable, ce n’est pas juste cocher des cases ou faire un beau discours. Ce n’est pas non plus coller deux feuilles sur un packaging et changer sa photo de profil LinkedIn pour un logo vert.
C’est une démarche globale, cohérente, humble, et un engagement visible dans le ton, les valeurs, les choix qui sont faits.
Une marque sincèrement engagée va être transparente, et ne va pas se contenter de se dire “éco-friendly” sans agir derrière ; elle va apporter des preuves de comment elle agit (chiffres, bilans, actions mesurables). Elle va assumer aussi ses limites, et parler de ce qu’elle ne fait pas encore.
Et quand on dit ça, on s’inclut dedans. Par exemple, dans notre cas, quand nous avons conçu la vitrophanie pour Temptavia, nous avons cherché une matière éco-responsable. Seulement, actuellement, c’est encore trop “de niche” pour être accessible (que ce soit financièrement ou géographiquement). Le matériau utilisé est coûteux, peu utilisé, alors les imprimeurs ne l’utilisent pas encore.
On ne va pas mentir aux clients, on ne va pas leur vendre de solution miracle. Cependant, on ne va pas se laisser abattre, on va chercher des alternatives, des compromis, pour s’ancrer dans une démarche d’amélioration continue.
Nous avons eu l’idée de faire appel à des imprimeurs locaux et/ou responsables voire acteurs de l’ESS. Léane, en tant que graphiste, a également pensé optimisation de la matière : en effet, la vitrophanie génère des déchets (lettrages, découpes de motifs complexes, matériaux différents, etc). Elle a donc limité les vinyles utilisés, limité les découpes et ainsi les pertes.
En bref, tant que les imprimeurs n’utiliseront pas la matière que l’on souhaite, nous ne pourrons pas proposer de vitrophanie écoresponsable, mais nous visons tout de même à diminuer l’impact par de petits gestes et surtout : nous sommes transparents !
Alors qu’à l’inverse, le greenwashing se retrouve souvent dans les slogans flous “respectueux de l’environnement” sans explication développée), l’omission de certaines infos qui fâchent (conditions de fabrication, impact carbone), ou d’allégations vagues.
En résumé : “Moins de slogans, plus de preuves” !
Parfois, entre ce que disent les entreprises et ce qu’elles font vraiment, il y a un fossé… et c’est là qu’on se rend compte de si une entreprise fait du greenwashing ou non !
Une entreprise dit respecter l’environnement MAIS elle sous-traite à l’autre bout de la planète et la totalité de ses posts sont rédigés par ChatGPT ? C’est ciao 👋
Une entreprise sort une gamme “green” fabriquée dans des conditions douteuses ? C’est ciao 👋
Une entreprise mise tout sur un super spot publicitaire éco-conçu mais son siège social ne trie même pas ses déchets ? C’est ciao 👋
Une entreprise fait la pub de son nouveau produit “plus respectueux de l’environnement” sur un site dont l’impact carbone est désastreux ? C’est ciao 👋
Les actes doivent suivre les mots.. Et aujourd’hui, il existe des outils pour vérifier, à commencer par EcoIndex, qui permet de vérifier si un site est éco-conçu.
Pour résumer, une marque vraiment engagée, ce n’est pas celle qui crie “je suis écolo” sur tous les toits. C’est celle qui le montre factuellement, sans surjouer. Et nous, en tant que consommateurs, on a aussi notre rôle à jouer : poser des questions, vérifier, comparer, et ne pas se contenter de la première impression, parce que consommer mieux, ça commence par mieux s’informer.
Vous avez besoin de communication garantie zéro greenwashing ? Faites appel à nous !
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